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11 octobre 2014
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17:13
Il m'arrive souvent de me poser des questions sur notre nourriture.
Nous arrivions à espérer qu'en mangeant bio, on mangeait mieux, mais je doute surtout de la viande que l'on nous vend.
Au magasin Bio, on nous en donne l'origine, la façon dont les animaux sont nourris, et leurs lieux de vies.
Maintenant ma question est : comment les tue t'on ?
Personnellement bien que consommant très peu d'animaux, (porc fermier bio ... et poulet de Loué, car élevés en liberté donc Label rouge), cette question me trouble de plus en plus l'esprit. Quant aux poissons, même question....
Je viens de trouver un article passionnant s'y rapportant, dans une revue "l'écolomag" : le journal des écolopratiques.
J'ai aimé et je vous cite l'article intitulé "les humeurs de la CHOUETTE"
"Il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre"
Les humains ont toujours été gourmands de viande. Je veux bien comprendre que la plupart d'entre vous, mangent des animaux décédés.
Moi-même, je ne dédaigne pas un petit mulot de temps à autre.
A mon avis, mes copains végétariens ne sont pa près de voir cesser ces pratiques ancestrales. Je leur souhtaite d'ailleurs beaucoup de courage dans de bien joli combat.
Il ne m'appartient pas de juger de ce que vous portez à votre bouche ; tous les animaux se nourrissent comme ils peuvent, vous aussi.
Mais tout de même, vous rendez vous compte de la façon dont votre grillade arrive dans votre gamelle ?
Je vais vous donner une piste.
A l'époque de la traçabilité des produits, demandez à voir dans quelles conditions sont élevés et abattus ce qui va devenir vos râbles de lapin, vos cuisses de poulet, vos tartares de boeuf ou de saumon.
Je ne parle pas de l'éleveur bio qui fait un boulot clean et ne traite pas l'animal comme une marchandise, mais comme un être vivant, comme l'ont fait les paysans du monde entier depuis des temps immémoriaux.
Je vous parle de ces gougnafiers qui font dans l'élevage industriel, qui parquent les animaux vivants, comme on stocke des boulons et qui font de la cruauté, une méthode de travail au service de l'ergonomie et de la rentabilité.
Je vous parle de ces salopiaux qui rendent les bêtes malades à force de promiscuité et puis les truffent de médocs qui se retrouvent dans vos estomacs.
Je vous parle de ces crapules à rosette qui les mutilent à la naissance pour limiter les blessures et du cannibalisme dû à la contiguité.
Alors, amis, je vais vous adresser une supplique au nom de tous mes potes détenus par ces affreux.
Renseignez-vous sur les conditions d'élevage et d'abattage ; et la prochaine fois que vous poserez la mimine sur une barquette protéinée dans votre supermarché, vous savez, celle avec une bonne tête de campagnard à moustaches sur l'étiquette, pensez à ça et puis, faites comme bon vous semble, mais ne dites pas que vous ne saviez pas.
C'est signé LA CHOUETTE.
Plus clair, plus juste, je n'ai pas trouvé. Chaque mot est à sa place, alors, partageons, que ceux qui ne se posent aucune question en achetant la viande en "promo" à des prix pas possibles car tellement bas, se retiennent et achètent moins, mais sain.
C'est utopique, oui peut être, tant pis, si on n'a même plus l'espoir alors que reste t'il ???
La chouette finissait son article en disant
"allez, je vous aime quand même"
Moi aussi..
petit rappel parmi tant d'autres horreurs.. et ce n'est pas le pire.
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